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Le strapping

Strapping
Les strappings sont un principe de contention en général réservé aux entorses. Ils permettent d’une part d’effectuer une compression sur l’articulation traumatisée pour diminuer l’œdème, et d’autre part de soulager le ligament qui a été étiré par l’entorse.


1/ Généralités
Les strappings peuvent être faits au niveau de nombreuses articulations : doigts, poignet, coude, etc. Ils sont faits à l’aide de bandes adhésives (on peut mettre une fine bande de mousse pour éviter le collage directement sur la peau).

Des strappings peuvent également être réalisés avec des bandes cohésives (et donc non collantes). C’est utile chez les personnes présentant une allergie aux bandes élastiques. Du fait de leur caractère « léger », ils permettent une utilisation précoce de l’articulation (par exemple appui du pied et marche pour la cheville), ce qui autorise une rééducation précoce de l’articulation.

Ils doivent être renouvelés fréquemment. Attention, un strapping, même sur une lésion apparemment peu grave, ne permet pas de faire l’impasse d’un avis médical. En effet, d’une part la lésion pourra parfois être plus grave qu’elle n'en a l’air (petite fracture passée inaperçue) et d’autre part si un strapping est effectivement la solution de traitement retenue, celui-ci devra être efficace, surveillé et renouvelé.

Il est également recommandé l’arrêt de l’activité en cours, le glaçage de l’articulation, et la surélévation du membre afin d’éviter l’œdème.

Petit conseil utile : il vaut mieux raser le membre avant de faire un strapping pour éviter un arrachage douloureux des poils lors de sa réfection.

Autre conseil : Il faut être attentif à ne pas faire garrot lorsque l'on pose un strapping circulaire (le retirer ou le couper en cas d'importantes douleurs ou de fourmillements importants ou de froideur ou d'insensibilité de l'extrémité).

Apprendre à faire un strapping n’est pas difficile, sous réserve de le voir faire et d’essayer ensuite de le faire soi-même, alors, n’hésitez à demander ce petit enseignement à votre kiné, votre orthopédiste, votre médecin du sport ou votre médecin généraliste s’il a l’habitude des urgences.

Enfin, il faut signaler que dans le sport, les strappings sont souvent utilisés préventivement pour les matchs ou les entraînements.


2/ Le strapping de cheville
L’entorse du ligament externe de la cheville est un des accidents sportifs les plus fréquents, et représentent 90% des entorses de cheville.

Pour les entorses simples, l’immobilisation plâtrée est de moins en moins utilisée car elle peut être source de raideurs articulaires, de fonte musculaire et de douleurs résiduelles et de phlébites. De plus, pour les sportifs, l'immobilisation n’autorise pas une reprise rapide de l’activité.

La contention par strapping de cheville est tout à fait adaptée, sous réserve que le strapping soit bien fait et renouvelé. En pratique le strapping de cheville doit avoir un effet compressif et en même temps soulager le ligament atteint.

Deux embases circulaires par bande élastique adhésive seront faites l’une sur le mollet, l’autre autour du pied.
Les bandes inextensibles seront ancrées sur ces ambases. Elles seront placées en cavalier allant de la face externe du mollet à la face interne en passant sous le talon et la plante du pied.
Une bande sera verticale, les autres (deux ou trois bandes) seront obliques vers l’avant. De nouvelles embases pourront solidariser le tout.

Pour savoir si un strapping est efficace, il faut vérifier s’il limite assez le mouvement en cause dans l’entorse. Il doit également permettre la marche.

Un bon strapping de cheville ne dure que quelques dizaines de minutes si la sollicitation de la cheville est maximale (ex : match de basket ), et 4 à 5 jours en cas de repos bien respecté. Il sera renouvelé pendant deux à trois semaines en fonction des recommandations du médecin.


3/ Le strapping du genou
Obtenir la contention d’un genou est difficile et le strapping sera réservé à des traumatismes minimes, ou à la reprise de la compétition après une entorse.

Il se fait en trois étapes :
La première consiste à mettre en place les embases en bande élastique collante, une circulaire au niveau de la cuisse et une au niveau de la jambe, puis, à croiser en arrière du genou deux bandes inextensibles, sans en gêner la flexion. Les deux bandes sont ancrées sur les deux embases.
Dans la même étape on met également en place, toujours ancrées sur les embases, une bande inextensible verticale et une bande croisée à la face interne du genou. L’ensemble est solidarisé par deux nouvelles embases.

L’étape suivante est similaire à la première. La seule différence est un décalage des bandes de un tiers de leur largeur.

La troisième étape est la mise en place d’une bande souple adhésive pour recouvrir l’ensemble en respectant la flexion du genou.

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